Podcast : I am Greta, un portrait en immersion

Affiche du film "I am Greta" : un portrait en immersion

Elle est un phénomène. 

Devenue en quelques mois l’icône d’une génération, elle est peu à peu devenue la porte-parole de milliers de jeunes à travers le monde, tous engagés pour un futur meilleur.

Mais, derrière le personnage public, qui est Greta Thunberg

Comment le cinéma peut-il aborder la question climatique et ses conséquences ?

Comment filmer l’enfance militante ?

Stade Rennais : Extension sur la Prévalaye

Stade Rennais : Extension sur la Prévalaye

👉 Mardi dernier, le Stade Rennais a présenté officiellement le projet d’extension de son centre d’entraînement Henri Guérin au comité de gestion de la Prévalaye.

🏗 Le projet, initialement prévu pour une artificialisation de 8 ha de terres agricoles fertiles, est revu à la baisse : seulement 3,6 ha de nature à bétonner ! #Écocide

🤩 Le club annonce un « projet éco-responsable » : matériaux bio-sourcés, structures en bois et toitures végétalisées. Après tout, maquillons ça d’un faux-semblant d’écologie pour séduire les élu·e·s. #Greenwashing

🤦‍♀️ Il annonce aussi qu’il ferait planter 1 000 arbres et des haies bocagères. Pour « compenser » le massacre futur de ces terres, pourtant riches en biodiversité végétale et animale ? #FootageDeGueule

🤥 Les élu·e·s écologistes Matthieu Theurier et Valérie Faucheux, qui disent soutenir une agriculture péri-urbaine durable, trahissent les maraîchers·ères en rompant les contrats de leurs terres pour les offrir à un industriel du foot. #Hypocrites

⚽ Nous ne sommes ni contre le football, ni contre le Stade Rennais. Nous sommes contre ce modèle de foot-business dépassé* et pour un retour à un modèle raisonné. #RasLeBallon

✊ Avec les différentes organisations écologistes locales, nous continuons de supporter les riverain·e·s dans un combat citoyen pour la protection de notre patrimoine écologique rennais.
Dans ce match contre un projet criminel pour l’environnement, nous allons #ToutDonner

* France Culture, « Foot : fin de partie pour un système à la dérive » : https://bit.ly/39Nm3Fn


Pour plus d’informations : https://sauvegardeprevalaye.wordpress.com/

Pétition, lancée par le Collectif de Sauvegarde de la Prévalaye : https://bit.ly/2YTGBWz

Victoire pour les riverain·es de Béton Lyonnais !

Victoire pour les riverain·es de Béton Lyonnais !

 

Après une 2ème victoire judiciaire contre l’entreprise Béton Lyonnais, les riverain·es et les associations se préparent à la contre-attaque

Victoire !

Après plus d’un mois d’attente⏳, le verdict est tombé : les riverain.e.s de Béton Lyonnais ont obtenu gain de cause ! Pour rappel, l’industriel les avait attaqué.e.s pour diffamation suite à la publication de la pétition « Protégeons notre environnement et notre captage d’eau potable situé à Décines-Charpieu » 🚰. Le juge a considéré que les propos relayés étaient exacts et ne constituaient aucunement un préjudice pour la société.

La plainte engagée par Béton Lyonnais n’était autre qu’un procès bâillon 🤐, entrepris en guise de représailles et afin d’intimider les riverain.e.s et de les inciter à garder le silence. Hélas, d’autres procès de ce type pèsent encore sur elleux.

✊ La lutte ne fait que commencer, nous devons tout mettre en œuvre pour protéger l’eau potable du Grand Lyon 💦 en faisant appliquer les injonctions de la DREAL sans délai et en oeuvrant pour la délocalisation de Béton Lyonnais qui n’a rien à faire dans une zone agricole protégée 🌍, et encore moins à proximité immédiate du captage d’eau potable de la Rubina.

La Métropole de Lyon semble s’emparer sérieusement du sujet et la Mairie de Décines Charpieu se réveille suite à notre interpellation.

💪 En attendant nous ne lâcherons rien !
N’hésitez pas à soutenir les riverain.e.s avec nous, en faisant circuler la pétition et la cagnotte destinée à alléger les frais de justice de celleux qui se battent pour notre bien commun !

 

 

 

 

 

 

 

 

Les riverain·es ont besoin de vous !

Les multiples attaques en justice et le combat juridique contre Béton Lyonnais coûtent cher ! Si vous en avez les moyens, n’hésitez pas à faire un don pour la campagne, nous en avons grandement besoin.

 

Vous pouvez aussi nous soutenir en signant la pétition contre l’entreprise !

 

Faire un donSigner la pétition

Béton Lyonnais : lutte contre un scandale environnemental et humain

Béton Lyonnais : lutte contre un scandale environnemental et humain

Béton Lyonnais, un désastre environnemental et humain

Béton Lyonnais est une entreprise Lyonnaise exerçant illégalement son activité sur la zone de protection rapprochée du point de captage d’eau potable de la Métropole de Lyon « La Rubina », dans la commune de Décines-Charpieu. Depuis 1993, elle pollue les sols en y déversant ses eaux industrielles, intercepte l’eau du captage de la Métropole de Lyon grâce à des forages illégaux dans le seul but de ne pas payer la facture à la fin du mois, et fait vivre un cauchemar aux habitant·es vivant dans les environs.

Vous suivrez en 7 épisodes, chaque jour, l’historique de cet entreprise depuis son implantation sur la zone, afin de bien comprendre comment nous en sommes arrivé·es là, et l’ampleur du désastre qu’elle représente.

Lien utiles :

Les riverain·es, lassé·es des horeurs environnementales causées pas l’entreprise, ont lancé une pétition pour faire accélérer les choses. La signer serait une première étape utile pour faire avancer l’affaire !

Par ailleurs, mener une campagne juridique a un coût ! Certains ont déjà été engagés par les riverain·es, d’autres sont à venir,… Nous avons lancé une cagnotte, pour nous permettre de mener la campagne à son terme, et, si vos moyens vous le permettent, nous vous serions très reconnaisant·es de nous permettre d’aller au bout des choses !

I

📆 22 Mars 1993 📆

🏗 Béton Lyonnais s’installe dans le périmètre de protection rapprochée de la zone de captage d’eau potable de la Rubina qui est également une zone agricole protégée.

🤔 Comment une entreprise exerçant des activités industrielles polluantes a-t-elle obtenu le droit d’exercer à cet endroit ? Une faille administrative permet à Béton Lyonnais d’obtenir un récépissé de déclaration de la préfecture, et depuis ce jour l’entreprise met en péril son environnement proche.

 

II

📅Années 1998-2010📅

☣️ L’activité de Béton Lyonnais se développe, le site est dénaturé et devient, entre autres, un lieu de stockage de déchets de métaux et de carcasses de véhicules.

🧑‍⚖️ La préfecture réagit et demande la suspension sans délai des activités : un arrêté est publié et des sanctions administratives sont prises. L’exploitant ne se décourage pas. Jusqu’en 2010, il continue ses activités de stockage illégal. De multiples infractions seront ensuite constatées par l’Inspection des Installations Classées sans qu’aucune sanction sérieuse ne soit prise.

 

III

📅 2010-2011 📅

☢️ Et « le cauchemar continue » : une inspection de la DREAL révèle que les mesures nécessaires n’ont pas été prises. Entreposage de matériaux divers et d’épaves de voitures, stockage d’huiles et de produits non identifiés en fûts d’1m3, traces d’hydrocarbures sur le sol, etc.

❌ Et la cerise sur le gâteau : deux ouvrages de forage et de pompage non déclarés et illégaux, sont découverts, Béton Lyonnais détourne donc l’eau potable du Grand Lyon pour fabriquer son béton ! Deux arrêtés préfectoraux sont pris en 2011 pour que l’entreprise se remette en conformité, comble ses forages illégaux et surveille la qualité de l’eau, du sol et de l’air sur le site. On attend toujours !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IV

📅 2012-2020 📅

🕵️ À la suite d’un contrôle de la DREAL en 2012, quelques progrès sont à noter du côté du bétonnier (semble jouer les bons élèves : retrait de déchets, déplacement des cubitainers dans un container…) mais rapidement de nouvelles infractions sont constatées.

🛢 L’entreprise continue de déverser des eaux industrielles à même le sol, les fosses d’entretien et les cuves de vidange restent non conformes, de nouveaux dépôts d’ordures (équipements ménagers contenant potentiellement des fluides frigorigènes) apparaissent… Et les forages réalisés illégalement dans la zone de protection rapprochée ? Il ne seront jamais comblés (l’eau gratuite, c’est pratique !).

Malgré les nombreux contrôles de la DREAL et malgré de multiples mises en demeures, Béton lyonnais ne se conforme pas, ou que partiellement, aux injonctions des autorités.

😡 C’en est trop pour les riverains qui portent plainte. La réaction de Béton Lyonnais ne se fait pas attendre…

 

V

📅 2019-2020 📅

💥 L’entreprise Béton lyonnais réagit violemment à la plainte des riverains : insultes, coups de pression et coups de sang. Le bétonnier va jusqu’à prendre son tractopelle pour arracher le compteur électrique des riverains, abattant sur son passage plusieurs arbres anciennement classés.

👨‍⚖️ Et comme si ça ne suffisait pas, en guise de représailles, Béton Lyonnais harcèle juridiquement les riverains pour des motifs absurdes, parmi elles :

🔇 Nuisance sonores générées par le bruit de la climatisation des particuliers (non fonctionnelle). N’oublions pas que c’est une société fabriquant du béton qui porte plainte, générant elle-même un bruit incomparable avec celui d’une climatisation (passage de poids-lourds continuel et utilisation de bulldozer)

📃 Diffamation : les riverains ont réalisé une pétition à l’encontre de l’implantation de Béton Lyonnais dans la zone protégée de la Rubina, et demandant sa délocalisation en zone industrielle. La pétition reprend uniquement les constatations de la DREAL. La personne à l’origine de la pétition passera malgré tout en procès le 28 septembre 2020.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VI

📅 2012-2020 📅

🕵️ À la suite d’un contrôle de la DREAL en 2012, quelques progrès sont à noter du côté du bétonnier (semble jouer les bons élèves : retrait de déchets, déplacement des cubitainers dans un container…) mais rapidement de nouvelles infractions sont constatées.

🛢 L’entreprise continue de déverser des eaux industrielles à même le sol, les fosses d’entretien et les cuves de vidange restent non conformes, de nouveaux dépôts d’ordures (équipements ménagers contenant potentiellement des fluides frigorigènes) apparaissent… Et les forages réalisés illégalement dans la zone de protection rapprochée ? Il ne seront jamais comblés (l’eau gratuite, c’est pratique !).

Malgré les nombreux contrôles de la DREAL et malgré de multiples mises en demeures, Béton lyonnais ne se conforme pas, ou que partiellement, aux injonctions des autorités.

😡 C’en est trop pour les riverains qui portent plainte. La réaction de Béton Lyonnais ne se fait pas attendre…

 

VII

📆 5 Septembre 2020 📆

 

👀 Nos militant.e.s sont allés à la rencontre des riverain.e.s de la zone de captage d’eau de la Rubina.

😱 Ils.Elles ont été renversé.e.s par la réalité, plus effroyable encore que l’aperçu offert par les photos observées jusqu’ici. Rien n’a changé depuis 1993, si pardon, c’est pire !

🛑Un mur honteux fait de plaques de béton a été érigé entre les particuliers et l’entreprise, en guise de frontière. Il semblerait que ce mur cache quelque-chose… A travers les failles du mur et les zones de vis-à-vis entre la propriété des particuliers et l’entreprise, nous découvrons des stockages de déchets du BTP:

🛢️☣️ des silos usagés qui rouillent sur le sol, des liquides non identifiés en contenants d’1m3 sans rétention, une large tâche sur le sol qui ressemble à un déversement d’huile. Des tiges de ferraille sortent de terre dans ce qui aurait dû être le jardin 🌱 des riverains ; leur potager est condamné car les poussières de béton se sont incrustées dans les végétaux.

😡 Et ce n’est que la face émergée de l’iceberg. Qu’en est-il de notre eau 💦 et des cultures de la zone agricole🌾 ? De la faune et de la flore ? Et de l’air qu’on respire aux marais ? Ce dossier devrait être l’affaire de tou.te.s, et non le combat de quelques particuliers qui risquent de ne pas tenir la distance face aux frais de justice ⚖️ et au pouvoir de l’entreprise qui se sent intouchable depuis 1993.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Résumé de l’Affaire Béton Lyonnais

Résumé de l'affaire Béton Lyonnais

I

Certaines affaires paraissent invraisemblables tant une quantité exubérante de faits normalement impossibles se sont pourtant produits. C’est le cas de l’histoire de l’entreprise Béton Lyonnais, société fabricant de béton prêt à l’emploi pour un certain nombre de chantiers du département du Rhône.

Depuis son installation, cette entreprise exerce son activité sur un site où celle-ci est pourtant formellement interdite. En effet, le lieu-dit “La Rubina”, à Décines-Charpieu (Est Lyonnais) est protégé à la fois par des documents d’urbanisme et par une déclaration d’utilité publique. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, la Rubina n’est pas une zone industrielle, mais bien une zone agricole dans laquelle il est bien spécifié que tous les modes d’occupation du sol autres que ceux réservés à un usage agricole sont interdits. En plus de ça, la Rubina héberge un captage d’eau potable de la Métropole de Lyon. Bien que sa participation à l’alimentation en eau du Grand-Lyon soit peu importante (2% de la production d’eau potable totale), la Métropole de Lyon rappelait lors d’une séance de son Conseil de 2018 sa nécessité en cas de problème avec le champ captant principal de Crépieux-Charmy, décrit comme “vulnérable” et dont la collectivité dépend pour 90% de sa production d’eau potable : “Un potentiel de 6 000 m² par jour existe sur le captage de la Rubina, mais n’est pas utilisé à ce jour pour dépassement d’une norme de potabilité”. Pour permettre la protection de cette ressources en eau, ce captage est protégé par une Déclaration d’Utilité Publique datant de 1976, et qui interdit clairement les activités industrielles comme celles de Béton Lyonnais, d’autant  que l’entreprise est en perpétuelle infraction vis-à-vis du droit de l’environnement. D’autant que l’entreprise, ayant pourtant seulement obtenu l’autorisation d’exploiter une seule et unique centrale à béton de moins de 3 m3 et divers activités de broyage, concassage et criblage de minéraux artificiels, était bien décidée à ne pas s’y limiter. Pendant des années, la seule activité exercée sur le site n’avait même aucun rapport avec la catégorie d’activité initialement autorisée par la Préfecture du Rhône puisqu’il s’agissait de stockage de déchets en tous genres, de carcasses de véhicules ou machines hors d’usage et de bouts de ferrailles. Cette activité, bien qu’elle aussi interdite par le Plan Local d’Urbanisme et de l’Habitat, par les servitudes de la Déclaration d’Utilité Publique et par le droit de l’environnement lorsqu’elle est effectuée sans autorisation, continue encore aujourd’hui, malgré les nombreuses mises en demeures de l’Inspection des Installations Classées. En 2021, un de ses rapports notait que plus de 6 000 m² de terrain étaient consacrés à cette activité.

Et lorsque l’activité de fabrication de béton de l’entreprise a réellement commencé en 2009, les choses ne se sont pas vraiment améliorées. Les centrales à béton ajoutées au fil des ans l’ont été sans qu’aucun permis de construire ne soit délivré par la municipalité. L’ensemble des centrales à béton de l’entreprise est donc illégalement installé, mais la mairie de Décines-Charpieu ne semble guère s’en préoccuper. Par ailleurs, l’entreprise n’a eu de cesse de commettre des infractions au droit de l’environnement et au droit relatif aux ICPE. Forage illégal et non déclaré dans la zone de protection rapprochée du captage d’eau potable, rejet des eaux usées à même le sol, absence de protection pour les stocks d’hydrocarbures, absence de cuve de protection de la nappe pour le nettoyage des camions et l’évacuation des huiles,… Depuis 2009 (année à partir de laquelle nous avons plus d’informations), l’entreprise a fait l’objet d’une dizaine de mises en demeure et de plusieurs amendes administratives pour ses infractions répétées au code de l’environnement. Et au-delà même du fait que l’entreprise traîne les pieds pendant des années avant de (parfois) se mettre en conformité avec les injonctions de la préfecture, sa stratégie pour gagner du temps est d’attaquer systématiquement toutes les mises en demeure au tribunal administratif. Après plusieurs procès perdus, peut-être serait-il temps d’opter pour l’option mise en conformité ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette entreprise est un scandale environnemental et humain qui dure depuis 29 ans !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il s’agit d’un enjeu majeur pour la protection de l’eau potable, celle des espaces naturels, celle du droit du travail et celle des riverain·es. Et pourtant, les pouvoirs publics ne prennent pas leurs responsabilités.

 

II

La situation présente, vous l’aurez compris, est désastreuse. Mais elle le serait peut-être moins si les pouvoirs publics avaient une véritable volonté d’agir. En effet, si la mairie luttait activement contre l’implantation de l’entreprise jusqu’en 2012 où elle écrivait encore que “la ville lutte depuis des années contre le développement de cette activité incompatible avec le caractère agricole et naturel de la zone” et où elle demande au préfet “d’engager rapidement une procédure contentieuse”, le nouvel exécutif qui la compose est très peu actif sur le sujet. Alerté à de nombreuses reprises par les riverain·es et les associations de protection de l’environnement, elle n’utilise ni le pouvoir de police dont elle est titulaire pour constater les infractions, ni sa capacité d’ester en justice pour faire fermer une entreprise qui manifestement n’a rien à faire sur son territoire. De la même manière, la Préfecture du Rhône par le biais de ses inspecteurs DREAL qui constatent pourtant depuis 1995 les manquements de l’entreprise au droit, n’agit pas en conséquence. Là où certain·es accusent les pouvoirs publics de laxisme contre les délinquant·es, qu’en est-il des délinquant·es environnementaux ? Alors que le Préfet aurait pu faire fermer le site à de nombreuses reprises suite à l’irrespect des mises en demeure par l’exploitant, il a choisi de lui offrir du temps supplémentaire.

Enfin, et parce que le tableau était trop monotone, cette affaire contient aussi sa part d’horreur. En 2021, un employé de 52 ans meurt sur le site, enseveli dans une centrale à béton qu’il était en train de construire, sans que celle-ci dispose d’un permis de construire. L’ouvrier ne semblait avoir ni équipements de protection individuelle, ni dispositif d’assurage, alors qu’il travaillait en hauteur. La famille a porté plainte et l’audience aura lieu en Décembre 2022. Cet évènement est arrivé dans un contexte où de nombreuses infractions au droit du travail étaient soupçonnées par nos militant·es qui ont saisi à plusieurs reprises l’Inspection du Travail sans retour de sa part. Il a malheureusement fallu qu’un drame survienne pour avoir une réponse des pouvoirs publics, qui ne porte pour l’instant que sur le cas concret de cet ouvrier.

Mais les ouvrier·es travaillant sur place ne sont pas les seul·es à subir les mauvaises pratiques de Béton Lyonnais. En récidive aux alertes et à la pétition lancées par les riverain·es, l’exploitant a répondu par des actions de vengeance et par des actions judiciaires. Il a par exemple mis en place, peu de temps après les premières communications des riverain·es, des morceaux de béton obstruant leurs fenêtres, parfois à tel point qu’ils empêchent toute la lumière d’entrer dans l’habitation. Lorsqu’une des riveraines filmait la construction des centrales non déclarées, l’exploitant l’a menacée avec un marteau piqueur monté sur une pelleteuse. Et sur le terrain juridique, les plaintes ridicules s’accumulent, comme cette plainte déposée (par l’exploitant d’une centrale à béton, rappelons-le) pour troubles du voisinage en arguant que la climatisation desdit·es riverain·es ferait trop de bruit alors même qu’elle n’a jamais fonctionné. Ou encore une plainte parce-que l’un de leurs murs dépasserait d’environ 3 cm sur son terrain alors que lui-même dépasse de plusieurs mètres sur le terrain des riverain·es à de multiples endroits. Bref, cinq procédures judiciaires de sa part sont actuellement en cours contre le voisinage, la plupart pour des raisons risibles.

C’est pour l’ensemble de ces raisons que Béton Lyonnais doit quitter le site qu’il exploite chemin de la Rize à Décines-Charpieu et procéder à sa remise en état. Il est inacceptable d’attendre une pollution avérée pour agir, alors qu’il est possible de protéger l’eau dès aujourd’hui. Délinquant multirécidiviste, sur le plan environnemental, social, de l’urbanisme et autres, il est intolérable qu’une situation comme celle-ci continue sans que les pouvoirs publics n’agissent concrètement pour empêcher la situation d’empirer. C’est la raison pour laquelle 3 procédures judiciaires sont actuellement lancées par les riverain·es et par le Parquet sur saisine de France Nature Environnement contre la société elle-même pour faire reconnaître ses torts, et contre les pouvoirs publics pour faire cesser leur inaction. Béton Lyonnais doit partir. Nous sommes résolu·es, et nous nous battrons jusqu’à avoir atteint cet objectif, nécessaire pour des raisons légales, mais surtout pour des raisons de protection du bien commun qu’est l’eau potable, des terrains agricoles, et du bien-être du voisinage.

Les riverain·es ont besoin de vous !

Les multiples attaques en justice et le combat juridique contre Béton Lyonnais coûtent cher ! Si vous en avez les moyens, n’hésitez pas à faire un don pour la campagne, nous en avons grandement besoin.

 

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