COP26, énième coup d’épée dans l’eau : prenons les choses en main !

A l’issue de la COP26, Youth For Climate France dénonce le manque d’engagement des Etats, le mépris envers les pays les plus pauvres et vulnérables (MAPA), et le simulacre de démocratie. Le mouvement des jeunes pour le climat appelle à se mobiliser frontalement contre les grands pollueurs, dans le cadre notamment du Glasgow Agreement et de la semaine « Collapse Total » du 15 au 22 Novembre.

1. De rares engagements ont été pris, la France a eu du mal à s’y mettre, et n’est pas certaine de les respecter ! (détails ci-après)

Youth For Climate France dénonce, une fois de plus, des dispositions d’affichages, qui ne sont que poudre aux yeux et ne font pas avancer la lutte contre le changement climatique.

2. Les pays les plus pauvres et les plus touchés par la crise climatique n’ont pas été entendus !

Youth For Climate France dénonce un système mondialisé néocolonial, qui méprise les pays et les populations les plus pauvres, alors qu’elles sont les premières victimes du changement climatique.

3. Incohérences entre les paroles et les actes : la COP26, une défaite pour la justice sociale, écologique et la démocratie.

Youth For Climate dénonçait déjà la tenue de ce sommet avant même ses débuts : preuve en est faite, il n’y avait à Glasgow aucune volonté de la part des dirigeants de lutter contre la crise climatique !

Prenons les choses en main ! Luttons directement contre les plus gros pollueurs de ce monde.

Le « Glasgow Agreement » est un accord entre plus de 200 organisations écologistes à travers le monde, initié en 2020. Il s’appuie sur la désobéissance civile et le soutien de pays les plus riches envers les pays les plus touchés par la crise climatique.

Du 15 au 22 Novembre, le Glasgow Agreement lance la semaine « Collapse Total ». Total est un des plus gros pollueurs du monde, connait son impact sur le changement climatique depuis 1971 mais ment à la population, et prévoit de forer au moins 37 nouveaux puits de pétrole et de gaz dans le monde en 2022.

Pour un monde écologiste : Total doit disparaître. Du 15 au 22 Novembre, des dizaines d’actions seront menées simultanément dans le monde, pour enrayer le fonctionnement de Total, et empêcher ses nouveaux projets destructeurs pour l’humain et la planète.

Les gouvernement n’agissement pas contre le changement climatique alors qu’ils en ont le pouvoir. Mais ensemble, ce pouvoir nous l’avons aussi : du 15 au 22 Novembre, Youth For Climate agira en France et partout dans le monde contre Total et ses actions, en soutien particulièrement aux pays du Sud, très touchés par les activités de la multinationale criminelle française.

Depuis plus d’un demi-siècle, les dirigeants de sociétés comme Total sont pleinement conscients des conséquences de leurs décisions.

Nous devons faire s’effondrer Total pour éviter un effondrement total.

Contacts presse :

Noé GAUCHARD (général) : 06 79 62 71 79
Myrtille HUCHETTE (Glasgow Agreement) : 07 69 80 47 77
Mail : presse@youthforclimate.fr

Détail des revendications :

1. De rares engagements ont été pris, la France a eu du mal à s’y mettre, et n’est pas certaine de les respecter !

  • Après deux semaines de longue attente, la France a fini par rejoindre vendredi la coalition de pays s’engageant à stopper le financement de projets d’extraction d’énergies fossiles à l’étranger d’ici à fin 2022. Une bonne nouvelle, bien que tardive ? Il est permis d’en douter : les amendements à ce sujet ont été refusés lors de la discussion du projet de loi de finances à l’Assemblée nationale, et Bercy a déjà annoncé que très peu de projets seront concernés par cet engagement. [1]
  • La fin de la déforestation en 2030 : la France a rejoint les pays qui s’engagent à enrayer la déforestation massive d’ici à 2030. Rien de nouveau : la déclaration de New-York sur les forêts, signée par les mêmes pays, prévoyait déjà de diviser par deux la déforestation d’ici à 2020 (objectif manqué…), et de la stopper en 2030.
  • En sous-main, la France a tenté de faire rentrer le gaz et le nucléaire dans la taxonomie des énergies vertes de l’UE, pour atteindre ses objectifs sans rien changer au mix énergétique actuel : encore une dose d’hypocrisie supplémentaire !
  • Cynisme final : le document rendu Dimanche a minoré la partie sur la sortie du charbon, la transformant en simple « réduction »…


2. Les pays les plus pauvres et les plus touchés par la crise climatique n’ont pas été entendus !

  • Le projet de déclaration finale publié ce week-end n’apporte aucune avancée sur le financement des pays riches envers les pays les plus pauvres et vulnérables par rapport à 2015, alors que cette question devait être centrale à la COP26 !
  • En 2009, les pays les plus riches s’étaient engagés à porter à 100 milliards de dollars par an leur aide au pays pauvres d’ici à 2020 : nous sommes encore loin du compte.
  • Les Etats-Unis et l’Union Européenne font barrage à un financement de la part des pays les plus riches, alors même que ce sont les pays les plus pauvres qui souffrent les plus des conséquences écologiques, humaines et économiques de la crise climatique.


3. Incohérences entre les paroles et les actes : la COP26, une défaite pour la justice sociale, écologique et la démocratie.

  • Plus de 400 jets privés ont atterri à Glasgow, soit l’équivalent de 13 000 tonnes de CO2, quand un Français moyen en émet 11 en un an.
  • Des navettes Mercedes (non électriques !) assuraient la liaison avec le lieu de la COP, quand le trajet ne dure que 20min à pied.
  • Le Qatar a pu faire la promotion de ses stades de foot pour la Coupe du Monde 2022 : rappelons qu’elle sera jouée en hiver pour cause de climat, et que des centaines de personnes esclavagisées sont mortes sur les chantiers.
  • Jeff Bezos, patron d’une des entreprises les plus polluantes du monde, a été invité à s’exprimer alors même qu’il est, par sa personne et ses voyages dans l’espace, l’une des causes majeures du désastre.
  • Les 11 entreprises sélectionnées comme « partenaires principaux » ont causé plus de pollution par les gaz à effet de serre au niveau mondial en 2020 que ce qui a été produit dans l’ensemble du Royaume-Uni[2]
  • Aucun accès n’était prévu pour les personnes à mobilité réduite : une ministre a été bloquée à l’entrée ! Aucune traduction en langue des signes non plus
  • Ayant distribué bien trop d’invitations, l’organisation a désinvité prioritairement les personnes des pays les plus pauvres !
  • La délégation des lobbyistes des énergies fossiles était plus importante que n’importe quelle délégation nationale… Plus importante que les 8 délégations réunies des 8 pays les plus touchés par la crise…

Youth For Climate France et 4 organisations jeunes lancent #YouthNow, grande consultation de la jeunesse

Mercredi 15 Septembre, Youth For Climate présentera, aux côtés de quatre autres organisations de jeunesse, un nouveau projet nommé « #YouthNow », dont le point de départ est une grande consultation en ligne.
 
Ce projet initié par Youth For Climate, et rejoint par Cop1 Solidarité Etudiante, la Fédération des Maisons des Lycéen·nes, Ghett’up et Stop Fisha, part du constat que la jeunesse est aujourd’hui invisibilisée dans la société. La période que les jeunes traversent est des plus éprouvantes, pourtant, leur voix n’est entendue nulle part.
 
Cela met en lumière un problème plus structurel : les jeunes ne sont représenté·es nulle part dans les diverses instances de décision que compte le pays, quand bien même ces décisions les concernent souvent.
 
#YouthNow vise à pointer du doigt cette fracture, et à y apporter des solutions concrètes. Mais avant toute chose, il faut rassembler la jeunesse de France, aujourd’hui trop divisée. Aussi, nous lançons une grande consultation en ligne, qui a pour objectif de cibler les points de rapprochement des jeunes, tous les sujets sur lesquels construire ensemble est possible. A partir de là, nous pourrons rassembler toutes les personnes qui auront répondu au questionnaire, pour dialoguer et proposer des mesures concrètes aux difficultés qu’elles rencontrent.
 
Le projet s’inscrit dans le temps long, pour que puisse émerger une réflexion la plus large possible, et qu’aucune branche de la jeunesse ne se retrouve exclue. Cette consultation, nous l’avons voulue inclusive, participative, fédératrice et représentative des grands enjeux dont la jeunesse doit se saisir pour assurer sa survie, dans une période où les catastrophes s’amplifient et se succèdent. Notre génération n’a pas peur des défis. Par l’union, nous pourrons les surmonter.
 
Le futur se joue maintenant : ne laissons pas passer notre chance d’y participer. #YouthNow : notre futur, nos décisions.

Ce projet s’appuie sur la sortie prochaine de deux films dont Youth For Climate France est partenaire : « I Am Greta » de Nathan Grossman, et « Bigger Than Us » de Flore Vasseur. Deux avant-premières auront lieu au cinéma le Méliès à Montreuil à 20h30, le 15 Septembre pour « Bigger Than Us«  et le 24 Septembre pour « I am Greta« . Elles seront suivies d’un débat projeté dans une dizaine de salles en France, en présence des équipes des films et de membres du projet #YouthNow. Ces projections sont organisées dans le cadre de l’Arcadia Film Festival.

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez venir à ces avant-premières.

Contacts presse :

Noé GAUCHARD : 06 79 62 71 79
Marie CHUREAU : 06 52 41 47 68
Mail : presse@youthforclimate.fr

 

URGENT – Youth for Climate France appelle à soutenir les jardins ouvriers d’Aubervilliers en cours d’expulsion

Ce jeudi 2 septembre, les jardins à défendre d’Aubervilliers sont en cours d’expulsion. Des arrestations ont eu lieu, et deux gardes à vues sont en cours.

Ce lieu joue pourtant un rôle central dans le combat francilien pour un monde écologiste et social, puisqu’il vise à protéger un espace naturel unique de plus de 7 hectares, abritant un écosystème varié (plus de 450 arbres fruitiers, 22 espèces protégées d’oiseaux, …) menacé par la bétonisation.

Il est en effet prévu de détruire une partie des jardins pour construire un solarium pour le confort des athlètes des prochains Jeux Olympiques de Paris 2024. Une fois les JO terminés, une autre partie des jardins sera démolie, pour laisser place à une gare du Grand Paris Express et des bâtiments.

Pourtant, la préservation des jardins est indispensable. À l’heure même où les canicules se multiplient, et où l’Europe est dévastée par d’extrêmes inondations causées par l’artificialisation des sols et le dérèglement climatique, la destruction de cet espace vert, qui réduit les inondations et crée des puits de fraîcheur, est complètement déconnecté de l’urgence écologique et sociale actuelle.

De même, alors que nous vivons la sixième extinction de masse de la biodiversité, la ville de Paris ne trouve rien d’autre à faire que de bétonner cet écosystème unique, et d’envoyer des CRS piétiner les lieux, et placer des militant·es en garde à vue pour avoir simplement voulu protéger le vivant.

Ce patrimoine unique, qui permet depuis les années 30 aux ouvriers d’Aubervilliers d’avoir accès à une alimentation saine et à de la végétation dans l’une des villes les plus bétonnées de Seine-Saint-Denis, n’a aucune valeur aux yeux de la mairie de Paris et du Comité International Olympique. Derrière les promesses reluisantes d’Anne Hidalgo sur les bienfaits des JO, la Seine-Saint-Denis joue le rôle de laboratoire de politiques anti-sociales et sécuritaires – dans un flagrant déni de concertation de la population locale, dont les opinions n’ont pas voix au chapitre pour le CIO, la mairie de Paris et Grand Paris Aménagement.

« Sous couvert de leur image verte et durable, les JO détruisent tout sur leur passage, particulièrement en Seine-Saint-Denis. Ces infrastructures ne sont même pas nécessaires au déroulement des jeux. Le CO est dans le mauvais sens de l’histoire : nous devons l’empêcher de nuire encore, et protéger les espaces verts et le vivant autour de Paris »

Juliette, de Youth for Climate Paris

Contacts presse :

Camille (aux Jardins) : 06 47 54 59 21
Marie (YFC Paris) : 06 52 41 47 68
Mail : presse@youthforclimate.fr

 

URGENT : Youth for Climate France appelle à soutenir la Maison du Peuple de Nantes en cours d’expulsion

Ce mercredi 28 juillet, la Maison du Peuple de Nantes est en cours d’expulsion. 2 interpellations violentes sont à noter.

Ce lieu autogéré joue pourtant un rôle central dans le combat pour une justice écologique et sociale nantais, en hébergeant des personnes exilé·es et sans abri, et en soutenant directement les associations locales comme Alternatiba Nantes ou encore Youth for Climate Nantes en leur prêtant des locaux.

La Maison du Peuple a d’ailleurs accueilli du 3 au 8 Juillet la centaine de militant·es de Youth for Climate France venu·es des 4 coins de la France pour les assises nationales du mouvement. Sans ce lieu de lutte, de partage et de travail, celles-ci n’auraient peut-être pas pu avoir lieu.

L’expulsion se justifierait par un projet de construction d’un centre commercial de 4 000 m², nouveau lieu de béton favorisant la surproduction, à l’heure même où les canicules se multiplient, et où l’Europe est dévastée par d’extrêmes inondations causées par la bétonisation et le dérèglement climatique. La construction d’un tel lieu ne justifie à aucun moment l’expulsions de centaines de personnes et de familles entières dans le besoin, qui se retrouveront en plein été et en pleine canicule à la rue.

Le droit à être logé·e dignement devrait prévaloir sur n’importe quel projet immobilier. Mais pour l’instant, la politique de l’État continue d’être l’expulsion et la destruction systématique des lieux de protection du vivant.

Contacts presse :

Olive (YFC Nantes) : 06 49 66 30 49
Marin BISSON (YFC France) : 06 51 12 62 66
Mail : presse@youthforclimate.fr

 

Climate Education Week : YFC France se joint à l’initiative de Fridays for Future Europe

En bref

Youth For Climate France soutient l’initiative lancée par le mouvement Fridays For Future vise à encourager les gouvernements européens à mettre en place une éducation au climat.

Pendant la Climate Education Week (12-16 avril), une liste de demandes universelles sera envoyée aux ministres de l’éducation de plus de 10 pays européens.

Les lettres présentent la vision de l’éducation climatique que les jeunes d’Europe doivent recevoir en tant que droit humain fondamental.

En complément, Youth For Climate se mobilise pour une éducation plus large et transdisciplinaire aux enjeux environnementaux dans leur ensemble.

L’initiative européenne

L’éducation au climat est l’outil ultime pour limiter les changements climatiques d’origine anthropique, et pourtant, malgré son importance indéniable, elle est toujours négligée. Les situations climatiques et environnementales ne peuvent s’améliorer sans changements radicaux de l’état d’esprit de l’ensemble de la population. L’introduction de l’éducation climatique est donc une nécessité car ces enjeux concernent l’ensemble de nos sociétés.

Le 12 avril 2021, une liste de demandes portant la vision des jeunes sur l’éducation climatique sera partagée avec les gouvernements et les ministres de l’éducation et de l’environnement européens. Les demandes seront envoyées aux représentants de plus de 10 pays européens, à l’initiative de Fridays for Future Climate Education, un groupe de plus de 80 militant.e.s européens.

Youth For Climate France soutient la Climate Education Week, ayant lieu du 12 au 16 avril, organisée par Fridays For Future Climate Education en collaboration avec Teach the Future.  L’action comprend l’envoi de nos demandes aux ministres de l’éducation ainsi que des campagnes sur les média sociaux. De plus, les jeunes se mobiliseront pour que les politicien.nes fassent de l’éducation au climat un point de discussion clef lors de la COP26 et pour que cette éducation soit une réalité pour tous les élèves d’Europe. 

Youth For Climate France soutient ces demandes et revendique plus largement le besoin urgent d’une réelle éducation aux enjeux environnementaux. Alors même que des propositions sont discutées au sein de la loi Climat et Résilience, Youth For Climate France relève leur insuffisance marquée, notamment l’usage de la notion de développement durable, que chaque citoyen.ne doit être capable de questionner. Comprendre les enjeux environnementaux dans leur ensemble est dès aujourd’hui nécessaire pour construire ensemble nos sociétés. Le projet français de Youth For Climate sera bientôt diffusé.

Note aux rédactrices et rédacteurs

Vous trouverez plus de détails sur Youth For Climate France sur le site https://youthforclimate.fr/ et sur les demandes de la jeunesse européenne à l’adresse www.fffclimate.edu.com.

Les demandes de Fridays For Future Climate Education sont :

  1. L’éducation au climat doit être accessible à toutes et tous, indépendamment de l’origine ethnique, de l’âge, du sexe et du statut social, et doit être dispensée à tous les niveaux d’enseignement.
  2. L’éducation au climat doit être intégrée aux valeurs fondamentales de chaque programme scolaire. Les élèves doivent apprendre les aspects scientifiques, sociaux et éthiques de la crise climatique.
  3. Les institutions éducatives doivent fournir les outils et le soutien nécessaires pour aider les élèves et les enseignants à faire face à l’anxiété climatique et aux problèmes de santé mentale.
  4. Tous les enseignants et enseignantes doivent être formé.e.s à l’éducation climatique et recevoir des plans de cours et du matériel pédagogique.
  5. Les institutions doivent prendre des initiatives pour développer la responsabilité envers la nature et la société et pour inciter les élèves à pratiquer une citoyenneté active.

Les institutions doivent suivre les règles de la durabilité et être des innovateurs dans ce domaine. Par conséquent, toutes les écoles existantes et à construire doivent être neutres en émissions carbone d’ici 2030.

Contacts presse :

Juliette Biquet  : 06 46 71 56 11
Olivier Marchand  : 06 79 93 96 55
Pablo Flye  : 07 67 38 62 56
Mathis Grossnickel  : 07 82 09 87 88
Mail : presse@youthforclimate.fr

19 et 20 Mars : plus de 35 villes en grève pour le climat en France

Les 19 et 20 mars 2021, le mouvement Youth For Climate se mobilisera dans plus de 35 villes de France, en tant que branche française du mouvement international Fridays For Future.

Soutenu par de nombreuses organisations, les groupes locaux du mouvement Youth for Climate France organiseront des grèves, manifestations et actions de désobéissance civile dans plus de 35 villes de France : Montpellier, Pau, Clermont-Ferrand, Carhaix, Metz, Paris, Lyon, … Ces mobilisations s’inscrivent en soutien aux mesures de la Convention Citoyenne pour le Climat, et contre l’inaction gouvernementale au sujet de la précarité étudiante.

« Nous regrettons la destruction des mesures de la CCC. Plus de 80% de ses mesures sont abandonnées ! La loi Climat est un profond constat d’échec de la part du gouvernement, personne n’est dupe et la jeunesse non plus » déclare Léa, de YFC France. « La jeunesse sombre dans la précarité depuis des années, la crise du Covid aggrave terriblement ce phénomène, et rien n’est fait. Nous ne pouvons plus supporter cela ! »

« Nous portons la voix de cette jeunesse qui souffre, et se rend compte qu’elle souffrira encore plus tant que rien ne sera fait. Nous voulons montrer que notre écologie n’est pas celle de petites lois et de mesurettes. C’est celle d’un changement global de système, d’une écologie sociale et populaire. » Thaïs, membre de YFC France.

Cette mobilisation est soutenue par les syndicats enseignants, comme le FSU, qui ont déposé des préavis de grève pour le Vendredi 19.

Youth For Climate sera donc de retour dans les rues de France les 19 et 20 Mars. Prenons la rue !

Contacts presse :

Léna LAZARE : 07 82 24 24 62
Marin BISSON : 06 51 12 62 66
Mail : presse@youthforclimate.fr