À l’occasion des cinq ans de l’Accord de Paris, Youth for Climate Lyon réécrit le discours d’E. Macron

À l’occasion des cinq ans de l’Accord de Paris, Youth for Climate Lyon réécrit le discours d’E. Macron

L’échec des Accords de Paris

Cinq ans après la signature, le 12 Décembre 2015, des Accords de Paris par plus de 195 pays autour du globe, la situation ne s’est guère améliorée. Alors que ne rien faire nous conduisait à un réchauffement climatique d’environ 3,4°C pour les perspectives les plus optimistes, les engagements actuels des pays signataires nous conduisent eux, à un réchauffement d’entre 2,7°C et 3,2°C… Un effort apparemment « remarquable » que même le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) qualifie d’insuffisant, en annonçant que « pour éviter un désastre climatique [avec un réchauffement de plus de 3°C], les niveaux d’ambition de l’Accord de Paris doivent être à peu près triplés pour atteindre une trajectoire à 2°C, et quintuplés pour une trajectoire de 1,5°C ».

Les Accords de Paris sont un échec. La jeunesse française n’a plus confiance en son État pour résoudre la crise climatique. Après de nombreuses tentatives de discussions, des actions de désobéissance civile, des grèves massives, des lettres, le gouvernement est resté entièrement sourd et continue dans sa trajectoire climaticide.

Un changement de cible pour un changement de cap

Alors face à un État irresponsable et coupable, Youth for Climate Lyon ne lui demandera pas une énième fois d’agir. Le collectif lui tournera le dos, et ira exiger une réaction auprès d’autres acteur·ices que peuvent être les collectivités territoriales, ou les institutions européennes. Un changement de cible pour un changement de cap ; nous devons prendre la bonne trajectoire, celle qui nous conduit à un réchauffement de 1,5°C en 2100. Et lorsque l’État n’agit pas, il est temps de s’organiser localement, et supranationalement pour engager les changement nécessaires à la construction de notre avenir. Le Glasgow Agreement, ou l’évènement Mock Cop sont aussi des moyens pour la jeunesse de s’organiser sans l’aide de l’État, pour créer une nouvelle gouvernance mondiale du climat dirigée par l’intérêt général et non celui des lobbies.

Youth for Climate Lyon se mobilisera

Le 12 Décembre au matin, Youth for Climate Lyon prendra la parole à deux reprises sur le sujet, et proclamera un discours réécrit du président E. Macron. Car le discours de la vérité et de l’honnêteté qu’il devrait porter est bien différent de celui qu’il tient. L’objectif : montrer aux collectivités territoriales et aux citoyen·nes à quel point le gouvernement est incapable de tenir ses engagements, et à quel point le rôle des mairies, métropoles, départements ou encore régions est essentiel. Les deux interventions auront lieu en milieu de matinée aux alentours de la rue de la République et de la Mairie de Lyon, mais les lieux sont susceptibles de changer en fonction des conditions météorologiques.

L’échec de l’État ne signifie pas celui de la jeunesse. Elle ne se laissera pas voler son avenir.

#FightFor1Point5

Contacts Presse :

Erwan NICOLAS : 07 82 30 42 72
Thelma DUMONT : 06 38 10 27 68
Marin BISSON (contact sur place) :  06 51 12 62 66

Mail : presse@youthforclimatelyon.fr

Notes

[1] Trajectoires de réchauffement en fonction des mesures, engagements, et promesses des pays signataires de l’Accord de Paris :
– Le Monde – « L’ONU plaide pour des plans de relance plus verts afin de limiter le réchauffement à 2°C » : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/09/climat-une-relance-verte-permettrait-de-contenir-le-rechauffement-a-2-c_6062733_3244.html
– Climate Action Tracker – « Global Update : Paris Agreement turning point » : https://climateactiontracker.org/publications/global-update-paris-agreement-turning-point/

[2] PNUE/ONU – Emissions Gap Report 2020 (anglais) : https://www.unenvironment.org/fr/emissions-gap-report-2020

Cinq ans après la signature de l’Accord de Paris, la jeunesse française ne compte plus sur l’État central

Sur les journées des 11, 12 et 13 Décembre, alors même que se tiennent le sommet de l’ONU sur le climat et le Conseil Européen débattant des objectifs de réduction de GES de l’UE, des groupes locaux de Youth for Climate France se mobiliseront pour rappeler l’échec que représentent les Accords de Paris. La jeunesse française ne fait plus confiance à son gouvernement pour résoudre la crise climatique. Alors elle commence à construire elle-même son avenir à travers d’autre institutions d’ampleur internationale, et se tourne vers d’autres acteur·ices comme les collectivités territoriales, qui peuvent elles aussi commencer à agir pour le respect de l’Accord de Paris, ou encore des organisations supranationales.

Une situation climatique désastreuse

Une trajectoire actuelle de réchauffement d’entre 3,4°C et 3,9°C d’ici la fin du siècle. Une trajectoire d’entre 2,9°C et 3,2°C si les 196 pays de l’Accord de Paris respectent leurs engagements, et un réchauffement d’au moins 2,1°C si tous les pays qui se sont dernièrement engagés sur la question de la neutralité carbone se tiennent à leurs engagements [1]. Voilà ce que voit la jeunesse du monde dans lequel elle devra vivre le restant de ses jours. Alors que le GIEC sortait en 2016 un rapport [2] dans lequel il rappelait les conséquences déjà catastrophiques qu’aurait un réchauffement de 1,5°C sur les écosystèmes et la viabilité de notre planète, il en profitait également pour rappeler l’importance de chaque dixième de degré de réchauffement évité. Alors que les pays du Sud sont déjà les premiers exposés au conséquences du réchauffement climatique actuel de 1,1°C, cela ne va pas aller en s’arrangeant.

L’accord de Paris est un échec. Les pays se sont engagés par des promesses qu’ils n’ont jamais souhaité tenir, et c’est d’ailleurs ce qu’il se passe actuellement. Alors que la France maintien son objectif de réduction de 40% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, le Royaume-Uni a voté il y a quelques jours une réduction de 68% de ses émissions de gaz à effet de serre sur la même période. Et encore faudrait-il s’y tenir. En Avril 2020, le gouvernement a reporté les objectifs de réduction d’émissions de GES fixés dans la Stratégie Nationale Bas Carbone à plus tard au lieu d’agir pour rattraper notre retard. Le projet de loi sur les mesures préconisées par le convention citoyenne pour le climat sera bientôt finalisé, avec probablement un grand nombre de mesures modifiées [3] selon les dires mêmes de E. Macron qui considère qu’il est « normal » que le gouvernement modifie les mesures de la CCC qu’il s’était pourtant engagé à transmettre « sans filtres » au parlement [4].

Une jeunesse qui se détourne de l’État central, et reste déterminée

Alors, face à l’inaction, la culpabilité et l’irresponsabilité du gouvernement et de son président E. Macron, la jeunesse ne compte pas une fois de plus réclamer une action de sa part. Après avoir écrit à E. Macron à travers une lettre ouverte en Septembre 2020, après les nombreuses grèves pour le climat qui ont eu lieu depuis la première d’entre elles, le 15 Mars 2019, après le blocage du Palais de l’Élysée le 28 Juin 2019, en pleine canicule, ou encore après notre intervention avec Greta Thunberg et Valérie Masson-Delmotte (vice-présidente du GIEC) à l’Assemblée Nationale en Juillet de la même année, nous estimons avoir laissé le temps au gouvernement de réagir. Ce gouvernement n’agira pas.

Alors Youth for Climate France a décidé de se tourner vers d’autres institutions. Le mouvement commence tout d’abord à s’organiser avec d’autres mouvements à l’échelle internationale, notamment au sein du Glasgow Agreement, qui a pour but de concurrencer une nouvelle COP dans laquelle aucune décision structurante ne sera prise. Des associations d’un très grand nombre de pays y établiront un agenda climatique des projets ou lieux à annuler ou stopper, et se soutiendront pour parvenir à cet objectif, par divers moyens tels que la désobéissance civile. Youth for Climate France soutien très largement des initiatives comme Mock Cop, au sein de laquelle 330 jeunes de plus de 140 pays se sont rassemblés pour montrer aux dirigeant·es les décisions qu’iels seraient capables de prendre si iels étaient au pouvoir.

La jeunesse française décide aussi de se tourner vers les collectivités territoriales, qui ont elles aussi leur rôle à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique. Si son espoir en l’État central et le gouvernement est épuisé, elle décide de changer de cible car elle se laissera pas voler son avenir.

Des actions prévues dans plusieurs villes de France

En même temps que se tiendront le sommet de l’ONU sur le Climat (12 Décembre) et le Conseil Européen débattant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’UE (10 et 11 Décembre), les groupes locaux de Youth for Climate France et de nombreuses autres organisations mèneront diverses actions partout en France. De nature différentes, ces actions ont toutes un objectif commun : affirmer le détournement de la jeunesse de l’État central, et exiger des représentant·es locaux une action concrète.

Contacts presse :

Marin BISSON : 06 51 12 62 66
Mail : presse@youthforclimate.fr

 

[1] Trajectoires de réchauffement en fonction des mesures, engagements, et promesses des pays signataires de l’Accord de Paris :
 – Le Monde, jeudi 10 décembre 2020 : « Une relance verte pour un réchauffement à 2°C » par Audrey Garric : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/09/climat-une-relance-verte-permettrait-de-contenir-le-rechauffement-a-2-c_6062733_3244.html 
 – Climate Action Tracker : « Global Update : Paris Agreement Turning Point » : https://climateactiontracker.org/publications/global-update-paris-agreement-turning-point/ 

[2] GIEC : « Réchauffement planétaire de 1,5°C » : https://www.ipcc.ch/sr15/ 

[3] Reporterre publie les documents transmis à la Convention Citoyenne pour le Climat : https://reporterre.net/Reporterre-publie-les-documents-transmis-a-la-Convention-citoyenne-pour-le-climat 

[4] Interview d’E. Macron sur le média Brut le Vendredi 4 Décembre 2020 : https://www.youtube.com/watch?v=IvkewyupR_8

Face à l’Urgence Sociale et Climatique, Associations et Syndicats du Rhône s’unissent pour un Autre Monde d’Après !

Face à l’Urgence Sociale et Climatique, Associations et Syndicats du Rhône s’unissent pour un Autre Monde d’Après !

Au mois de novembre 2020 a eu lieu la première réunion du collectif« Plus Jamais ça ! Rhône », qui vise à accentuer le rapprochement entre luttes sociales, écologiques et climatiques.

En effet, face à une crise sociale décuplée par la crise sanitaire et une catastrophe climatique dont les effets sont de plus en plus visibles, nous avons décidé, dans le cadre de la dynamique initiée nationalement avec les 34 mesures de sortie de crise proposées par l’appel Plus jamais ça !, de créer le collectif « Plus Jamais ça ! Rhône » et de lutter ensemble pour un Autre Monde d’Après, un monde respectueux de la planète et de ses habitant.e.s.

L’objectif de ce collectif est de décliner les 34 propositions du plan de sortie de crise, à travers des luttes locales et la mise en place d’alternatives au système actuel. Également, ce collectif doit permettre de renforcer les liens entre les différentes luttes, qu’elles soient sociales ou écologiques, car elles ont souvent la même origine : un système pillant les ressources de la Terre et exploitant les Hommes au profit d’une minorité.

Il est urgent de repenser l’ensemble des rapports sociaux, le travail, les finalités de la croissance, le partage des richesses créées, le rôle et le devenir des services publics, la place des femmes et des hommes dans la société comme dans l’entreprise, les conditions d’un véritable exercice de la démocratie.

La lutte pour la fin du mois et contre la fin de monde sont convergentes. Ensemble, luttons !

Les premiers membres de ce collectif sont :

  • Alternatiba ANV Rhône
  • ATTAC Rhône
  • La CGT Union Départementale 69
  • La Confédération Paysanne 69
  • la F.S.U 69
  • Greenpeace Lyon
  • Oxfam Lyon
  • l’Union Syndicale Solidaires du Rhône
  • Youth For Climate Lyon

Contacts Presse :

Expansion d’Amazon en France – Complicité au plus haut niveau de l’État, nos élu·es doivent réagir !

Expansion d’Amazon en France – Complicité au plus haut niveau de l’État, nos élu·es doivent réagir !

En ce jour de “Black Friday”, Alternatiba ANV Rhône, Youth for Climate Lyon et Extinction Rébellion Lyon se mobilisent pour dénoncer la complicité de l’État et du président E. Macron dans le développement délétère d’Amazon. Plusieurs permanences des député·es LREM du Rhône ont été ciblées pour interpeller leurs locataires. Resteront-iels coupablement silencieux face à la destruction des emplois et des commerces de proximité en France ? Alors qu’une nouvelle étude parue aujourd’hui prouve les effets dévastateurs du système Amazon en France, les député·es doivent prendre position. En effet des politiques ambitieuses peuvent encore sauver les commerces de proximité, qui ont déjà tant souffert de la crise du COVID 19. Stoppons Amazon avant qu’il ne soit trop tard !

Macron déroule un tapis rouge au rouleau compresseur Amazon

Fraude à la TVA, explosion de notre emprunte carbone importée, ubérisation du travail,… autant de raisons qui auraient déjà dues être suffisantes pour que le gouvernement s’empare de la question de l’impact du e-commerce en France. Pourtant la majorité et E. Macron en tête évitent le sujet sciemment depuis le début de son mandat. Et ce ne sont pourtant pas les occasions qui ont manqué,des propositions de moratoire sur les entrepôts commerciaux ayant été déposées à plusieurs reprises.Mais que ce soit dans le cadre de la loi économie circulaire en décembre 2019, ou au travers d’une proposition de loi dédiée déposée par Delphine Batho en juin 2020,l’idée a été rejetée en bloc par la majorité [1] malgré l’approbation de 78 % de la population [2]. La convention citoyenne pour le climat avait pour intention d’inclure les entrepôts du e-commerce dans leur proposition sur l’expansion des zones commerciales. Barbara Pompili, signataire d’une tribune en soutien au moratoire, le reprit d’ailleurs à son compte [4]. Ainsi dès son entrée au ministère, elle proposa un moratoire de 6 mois sur ces entrepôts.Rapidement muselée, sa proposition s’est transformée en mission ayant pour but de« garantir un développement durable du commerce en ligne et des entrepôts logistiques »[5].Première couleuvre de taille à avaler pour la ministre, dictée par le plus haut niveau de l’État.

Nouvelle étude accablante !

De concert, le gouvernement et la direction d’Amazon s’acharnent dans les médias à minimiser l’impact du e-commerce en France. Mais une étude publiée ce jour par 2 économistes devrait pouvoir rétablir la réalité de la situation. En effet elle révèle qu’en prenant en compte l’ensemble des secteurs nécessaires à son fonctionnement,le e-commerce a détruit en France 81 000 emplois net entre 2007 et 2018 dans le commerce non-alimentaire et menace d’en détruire 68 000 supplémentaires d’ici 2028 si aucune mesure n’est prise [6].Les commerces de proximité sont les plus lourdement impactés par ces destructions d’emplois. “L’étude révèle que lorsqu’1 emploi est créé dans les grandes enseignes de e-commerce, 6 emplois sont détruits dans les petits commerces.En tant que leader de la vente en ligne en France, la responsabilité d’Amazon dans ces destructions d’emplois ne fait plus aucun doute, de même que la nécessité de stopper les nouveaux projets d’entrepôts de e-commerce pour empêcher le scénario de se réaliser.

Qu’en pensent les député.es du Rhône ?

L’ensemble des député·es du Rhône n’ont pas encore été amené·es à se positionner publiquement sur le sujet. Le député Jean Luc Fugit, rencontré par Alternatiba ANV Rhône en décembre 2019, avait lors de cet entretien signifié un « fort » intérêt pour le sujet. Toutefois, derrière ce discours, aucune forme d’engagement public ou aucune prise de position à l’Assemblée ne fut à mettre à son crédit. Situation parfaitement représentative des échanges qui ont pu avoir lieu partout en France avec les député·es de la majorité : de belles paroles pour tenter d’éclipser la collusion entre Amazon et l’État.

La loi CCC, dernière occasion de stopper Amazon

Ainsi les activistes d’Alternatiba ANV Rhône, de Youth for Climate Lyon et d’Extinction Rébellion Lyon interpellent les député·es LREM directement devant leurs permanences. Cinq locaux parlementaires ont été ciblés durant la nuit du 3 décembre et ce matin c’est au tour de la permanence du député Thomas Rudigoz. « Face à la destruction des commerces, serez-vous complices de l’expansion d’Amazon en France ? » pouvait-on lire sur le mur de carton, monté ce matin devant sa permanence du 5ème arrondissement. Par cette action les activistes souhaitent dénoncer la complicité d’un gouvernement et d’une majorité qui participent sciemment à la destruction des emplois locaux et de l’environnement.

Le projet de loi “Convention Citoyenne pour le climat” devrait être présenté dans les prochains jours et voté à partir de mars. Il s’agit de la dernière occasion de stopper l’expansion d’Amazon en France. 14 sites Amazon ont déjà ouvert depuis 1 an en France et une dizaine de nouveaux entrepôts sont sur le point de voir le jour dont celui de Lyon.

Suite à l’action de ce jour, nous exprimons à nouveau notre volonté de dialogue avec les député·es de nos circonscriptions ! Resterez-vous sans rien faire face à cette situation ? Serez-vous complices de la destruction des commerces et des emplois de notre région ?

 Contacts Presse :

Adrien MONTAGUT (Alternatiba ANV Rhône) : 06 74 10 27 67 – adrien.montagut@protonmail.com
Marin BISSON (Youth for Climate Lyon) : 06 51 12 62 66 – presse@youthforclimatelyon.fr 
Charles DE LACOMBE (Alternatiba ANV Rhône) : 07 80 06 93 87 – charles@de-lacom.be

XR et YFC neutralisent des Amazon Lockers à l’occasion du Black Friday

XR et YFC neutralisent des Amazon Lockers à l’occasion du Black Friday

Amazon locker neutralisé

Vendredi, nous sommes allé·es avec Extinction Rébellion Lyon mettre hors d’état de nuire plusieurs Amazon lockers, ces casiers entièrement automatisés qui suppriment même le peu de contact humain qui était encore possible avec les livreurs surchargés d’Amazon.

Stopper l’expansion d’Amazon

Alors qu’Amazon s’apprête à faire son plus gros chiffre d’affaire de l’année comme c’est le cas le jour du Black Friday depuis déjà des années, l’entreprise continue d’étendre son modèle exploitant la planète et le vivant. Dans le même temps, elle continue de s’étendre avec le soutien complice du gouvernement, et projette de construire 20 nouveau entrepôts en France, dont un à Lyon de + de 160 000 m² à côté de l’aéroport St Exupéry. Et même si Amazon ne le revendique pas, cet entrepôt ne sera pas construit à côté de l’aéroport pour écouter le doux bruit des réacteurs. Si les projets d’Amazon se réalisent, c’est + de 2 milliards de produits qui seront importés en plus par an, et livrés en moins de 2H chez le·a client·e.

Une entreprise qui exploite ses employé·es et détruit des emplois

En plus de cela, Amazon continue à exploiter ses salarié·es. Alors qu’un·e salariée rapporte un chiffre d’affaire moyen estimé de 270 000 €/an dans le commerce local, un·e salarié·e Amazon en rapporte 600 000. Et ce n’est pas parce qu’iels sont meilleur·es que les autres, c’est bien grâce à des méthodes d’aliénation et d’optimisation du travail, dans des conditions toujours plus déplorables. Et encore, cela vaut pour ceux et celles qui sont salari·es. Car Amazon est le champion de l’exploitation d' »auto-entrepreneur·euses », des citoyen·nes qui n’ont d’autres choix que de prendre ce statut pour trouver un travail pourtant considéré comme celui d’un·e salarié·e, mais à qui l’entreprise interdit toute protection du travail (pas d’arrêt maladie possible, pas de congés payés, pas d’heures max de travail par semaine,…) au mépris des luttes sociales qui ont permis leur mise en place. Et pour couronner le tout, chaque création de ce type d’emplois précaires en détruit jusqu’à 5 dans le commerce local. Merci Amazon !

Une fraude fiscale massive

Pour finir, Amazon n’est même pas une aubaine financière pour l’État. Entre une fraude fiscale massive et une fraude à la TVA perpétrée par 98% des vendeurs de la marketplace, c’est un manque à gagner énorme par rapport aux commerces locaux qui eux, payent leurs impôts. Le laisser-faire de l’État est coupable, et n’est en plus rien d’autre que le fruit de l’idéologie capitaliste et libérale, complètement détachée de la réalité sociale et sociétale. Sans parler des enjeux écologiques de la question.

TOUT DOIT VA DISPARAÎTRE ! STOPPONS AMAZON AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD !

Rencontre avec la Mairie de Décines-Charpieu

Rencontre avec la Mairie de Décines-Charpieu

Compte-rendu de notre rencontre

🔎 Le 14 octobre dernier, nous interpelions les représentant.e.s de la Mairie de Décines au sujet de l’affaire Béton Lyonnais, les interrogeant sur leur inaction pour faire avancer le dossier et pour faire appliquer la réglementation au délinquant.

🗓️ Mardi 24 novembre, nous avons rencontré Madame la Maire Laurence FAUTRA ainsi que Manuela LEBLANC – Conseillère déléguée en charge de l’écologie urbaine, accompagnées de leurs collaborateurs.trices 👥👥.

Iels nous ont exprimé leur volonté d’agir en cohérence avec NOS OBJECTIFS 🎯, à savoir la délocalisation de l’industriel et la dépollution du site. Nous voulons croire en la sincérité de nos interlocuteurs.trices 😇 et nous nous sommes donné jusqu’à la fin de l’année pour les voir illustrer leurs paroles par des actes allant dans ce sens ! En attendant la lutte continue !

 

 

 

 

 

 

 

 

Les riverain·es ont besoin de vous !

Les multiples attaques en justice et le combat juridique contre Béton Lyonnais coûtent cher ! Si vous en avez les moyens, n’hésitez pas à faire un don pour la campagne, nous en avons grandement besoin.

 

Vous pouvez aussi nous soutenir en signant la pétition contre l’entreprise !

 

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