Victoire pour les riverain·es de Béton Lyonnais !

Victoire pour les riverain·es de Béton Lyonnais !

 

Après une 2ème victoire judiciaire contre l’entreprise Béton Lyonnais, les riverain·es et les associations se préparent à la contre-attaque

Victoire !

Après plus d’un mois d’attente⏳, le verdict est tombé : les riverain.e.s de Béton Lyonnais ont obtenu gain de cause ! Pour rappel, l’industriel les avait attaqué.e.s pour diffamation suite à la publication de la pétition « Protégeons notre environnement et notre captage d’eau potable situé à Décines-Charpieu » 🚰. Le juge a considéré que les propos relayés étaient exacts et ne constituaient aucunement un préjudice pour la société.

La plainte engagée par Béton Lyonnais n’était autre qu’un procès bâillon 🤐, entrepris en guise de représailles et afin d’intimider les riverain.e.s et de les inciter à garder le silence. Hélas, d’autres procès de ce type pèsent encore sur elleux.

✊ La lutte ne fait que commencer, nous devons tout mettre en œuvre pour protéger l’eau potable du Grand Lyon 💦 en faisant appliquer les injonctions de la DREAL sans délai et en oeuvrant pour la délocalisation de Béton Lyonnais qui n’a rien à faire dans une zone agricole protégée 🌍, et encore moins à proximité immédiate du captage d’eau potable de la Rubina.

La Métropole de Lyon semble s’emparer sérieusement du sujet et la Mairie de Décines Charpieu se réveille suite à notre interpellation.

💪 En attendant nous ne lâcherons rien !
N’hésitez pas à soutenir les riverain.e.s avec nous, en faisant circuler la pétition et la cagnotte destinée à alléger les frais de justice de celleux qui se battent pour notre bien commun !

 

 

 

 

 

 

 

 

Les riverain·es ont besoin de vous !

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Béton Lyonnais : lutte contre un scandale environnemental et humain

Béton Lyonnais : lutte contre un scandale environnemental et humain

Béton Lyonnais, un désastre environnemental et humain

Béton Lyonnais est une entreprise Lyonnaise exerçant illégalement son activité sur la zone de protection rapprochée du point de captage d’eau potable de la Métropole de Lyon « La Rubina », dans la commune de Décines-Charpieu. Depuis 1993, elle pollue les sols en y déversant ses eaux industrielles, intercepte l’eau du captage de la Métropole de Lyon grâce à des forages illégaux dans le seul but de ne pas payer la facture à la fin du mois, et fait vivre un cauchemar aux habitant·es vivant dans les environs.

Vous suivrez en 7 épisodes, chaque jour, l’historique de cet entreprise depuis son implantation sur la zone, afin de bien comprendre comment nous en sommes arrivé·es là, et l’ampleur du désastre qu’elle représente.

Lien utiles :

Les riverain·es, lassé·es des horeurs environnementales causées pas l’entreprise, ont lancé une pétition pour faire accélérer les choses. La signer serait une première étape utile pour faire avancer l’affaire !

Par ailleurs, mener une campagne juridique a un coût ! Certains ont déjà été engagés par les riverain·es, d’autres sont à venir,… Nous avons lancé une cagnotte, pour nous permettre de mener la campagne à son terme, et, si vos moyens vous le permettent, nous vous serions très reconnaisant·es de nous permettre d’aller au bout des choses !

I

📆 22 Mars 1993 📆

🏗 Béton Lyonnais s’installe dans le périmètre de protection rapprochée de la zone de captage d’eau potable de la Rubina qui est également une zone agricole protégée.

🤔 Comment une entreprise exerçant des activités industrielles polluantes a-t-elle obtenu le droit d’exercer à cet endroit ? Une faille administrative permet à Béton Lyonnais d’obtenir un récépissé de déclaration de la préfecture, et depuis ce jour l’entreprise met en péril son environnement proche.

 

II

📅Années 1998-2010📅

☣️ L’activité de Béton Lyonnais se développe, le site est dénaturé et devient, entre autres, un lieu de stockage de déchets de métaux et de carcasses de véhicules.

🧑‍⚖️ La préfecture réagit et demande la suspension sans délai des activités : un arrêté est publié et des sanctions administratives sont prises. L’exploitant ne se décourage pas. Jusqu’en 2010, il continue ses activités de stockage illégal. De multiples infractions seront ensuite constatées par l’Inspection des Installations Classées sans qu’aucune sanction sérieuse ne soit prise.

 

III

📅 2010-2011 📅

☢️ Et « le cauchemar continue » : une inspection de la DREAL révèle que les mesures nécessaires n’ont pas été prises. Entreposage de matériaux divers et d’épaves de voitures, stockage d’huiles et de produits non identifiés en fûts d’1m3, traces d’hydrocarbures sur le sol, etc.

❌ Et la cerise sur le gâteau : deux ouvrages de forage et de pompage non déclarés et illégaux, sont découverts, Béton Lyonnais détourne donc l’eau potable du Grand Lyon pour fabriquer son béton ! Deux arrêtés préfectoraux sont pris en 2011 pour que l’entreprise se remette en conformité, comble ses forages illégaux et surveille la qualité de l’eau, du sol et de l’air sur le site. On attend toujours !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IV

📅 2012-2020 📅

🕵️ À la suite d’un contrôle de la DREAL en 2012, quelques progrès sont à noter du côté du bétonnier (semble jouer les bons élèves : retrait de déchets, déplacement des cubitainers dans un container…) mais rapidement de nouvelles infractions sont constatées.

🛢 L’entreprise continue de déverser des eaux industrielles à même le sol, les fosses d’entretien et les cuves de vidange restent non conformes, de nouveaux dépôts d’ordures (équipements ménagers contenant potentiellement des fluides frigorigènes) apparaissent… Et les forages réalisés illégalement dans la zone de protection rapprochée ? Il ne seront jamais comblés (l’eau gratuite, c’est pratique !).

Malgré les nombreux contrôles de la DREAL et malgré de multiples mises en demeures, Béton lyonnais ne se conforme pas, ou que partiellement, aux injonctions des autorités.

😡 C’en est trop pour les riverains qui portent plainte. La réaction de Béton Lyonnais ne se fait pas attendre…

 

V

📅 2019-2020 📅

💥 L’entreprise Béton lyonnais réagit violemment à la plainte des riverains : insultes, coups de pression et coups de sang. Le bétonnier va jusqu’à prendre son tractopelle pour arracher le compteur électrique des riverains, abattant sur son passage plusieurs arbres anciennement classés.

👨‍⚖️ Et comme si ça ne suffisait pas, en guise de représailles, Béton Lyonnais harcèle juridiquement les riverains pour des motifs absurdes, parmi elles :

🔇 Nuisance sonores générées par le bruit de la climatisation des particuliers (non fonctionnelle). N’oublions pas que c’est une société fabriquant du béton qui porte plainte, générant elle-même un bruit incomparable avec celui d’une climatisation (passage de poids-lourds continuel et utilisation de bulldozer)

📃 Diffamation : les riverains ont réalisé une pétition à l’encontre de l’implantation de Béton Lyonnais dans la zone protégée de la Rubina, et demandant sa délocalisation en zone industrielle. La pétition reprend uniquement les constatations de la DREAL. La personne à l’origine de la pétition passera malgré tout en procès le 28 septembre 2020.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VI

📅 2012-2020 📅

🕵️ À la suite d’un contrôle de la DREAL en 2012, quelques progrès sont à noter du côté du bétonnier (semble jouer les bons élèves : retrait de déchets, déplacement des cubitainers dans un container…) mais rapidement de nouvelles infractions sont constatées.

🛢 L’entreprise continue de déverser des eaux industrielles à même le sol, les fosses d’entretien et les cuves de vidange restent non conformes, de nouveaux dépôts d’ordures (équipements ménagers contenant potentiellement des fluides frigorigènes) apparaissent… Et les forages réalisés illégalement dans la zone de protection rapprochée ? Il ne seront jamais comblés (l’eau gratuite, c’est pratique !).

Malgré les nombreux contrôles de la DREAL et malgré de multiples mises en demeures, Béton lyonnais ne se conforme pas, ou que partiellement, aux injonctions des autorités.

😡 C’en est trop pour les riverains qui portent plainte. La réaction de Béton Lyonnais ne se fait pas attendre…

 

VII

📆 5 Septembre 2020 📆

 

👀 Nos militant.e.s sont allés à la rencontre des riverain.e.s de la zone de captage d’eau de la Rubina.

😱 Ils.Elles ont été renversé.e.s par la réalité, plus effroyable encore que l’aperçu offert par les photos observées jusqu’ici. Rien n’a changé depuis 1993, si pardon, c’est pire !

🛑Un mur honteux fait de plaques de béton a été érigé entre les particuliers et l’entreprise, en guise de frontière. Il semblerait que ce mur cache quelque-chose… A travers les failles du mur et les zones de vis-à-vis entre la propriété des particuliers et l’entreprise, nous découvrons des stockages de déchets du BTP:

🛢️☣️ des silos usagés qui rouillent sur le sol, des liquides non identifiés en contenants d’1m3 sans rétention, une large tâche sur le sol qui ressemble à un déversement d’huile. Des tiges de ferraille sortent de terre dans ce qui aurait dû être le jardin 🌱 des riverains ; leur potager est condamné car les poussières de béton se sont incrustées dans les végétaux.

😡 Et ce n’est que la face émergée de l’iceberg. Qu’en est-il de notre eau 💦 et des cultures de la zone agricole🌾 ? De la faune et de la flore ? Et de l’air qu’on respire aux marais ? Ce dossier devrait être l’affaire de tou.te.s, et non le combat de quelques particuliers qui risquent de ne pas tenir la distance face aux frais de justice ⚖️ et au pouvoir de l’entreprise qui se sent intouchable depuis 1993.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Résumé de l’Affaire Béton Lyonnais

Résumé de l'affaire Béton Lyonnais

I

Certaines affaires paraissent invraisemblables tant une quantité exubérante de faits normalement impossibles se sont pourtant produits. C’est le cas de l’histoire de l’entreprise Béton Lyonnais, société fabricant de béton prêt à l’emploi pour un certain nombre de chantiers du département du Rhône.

Depuis son installation, cette entreprise exerce son activité sur un site où celle-ci est pourtant formellement interdite. En effet, le lieu-dit “La Rubina”, à Décines-Charpieu (Est Lyonnais) est protégé à la fois par des documents d’urbanisme et par une déclaration d’utilité publique. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, la Rubina n’est pas une zone industrielle, mais bien une zone agricole dans laquelle il est bien spécifié que tous les modes d’occupation du sol autres que ceux réservés à un usage agricole sont interdits. En plus de ça, la Rubina héberge un captage d’eau potable de la Métropole de Lyon. Bien que sa participation à l’alimentation en eau du Grand-Lyon soit peu importante (2% de la production d’eau potable totale), la Métropole de Lyon rappelait lors d’une séance de son Conseil de 2018 sa nécessité en cas de problème avec le champ captant principal de Crépieux-Charmy, décrit comme “vulnérable” et dont la collectivité dépend pour 90% de sa production d’eau potable : “Un potentiel de 6 000 m² par jour existe sur le captage de la Rubina, mais n’est pas utilisé à ce jour pour dépassement d’une norme de potabilité”. Pour permettre la protection de cette ressources en eau, ce captage est protégé par une Déclaration d’Utilité Publique datant de 1976, et qui interdit clairement les activités industrielles comme celles de Béton Lyonnais, d’autant  que l’entreprise est en perpétuelle infraction vis-à-vis du droit de l’environnement. D’autant que l’entreprise, ayant pourtant seulement obtenu l’autorisation d’exploiter une seule et unique centrale à béton de moins de 3 m3 et divers activités de broyage, concassage et criblage de minéraux artificiels, était bien décidée à ne pas s’y limiter. Pendant des années, la seule activité exercée sur le site n’avait même aucun rapport avec la catégorie d’activité initialement autorisée par la Préfecture du Rhône puisqu’il s’agissait de stockage de déchets en tous genres, de carcasses de véhicules ou machines hors d’usage et de bouts de ferrailles. Cette activité, bien qu’elle aussi interdite par le Plan Local d’Urbanisme et de l’Habitat, par les servitudes de la Déclaration d’Utilité Publique et par le droit de l’environnement lorsqu’elle est effectuée sans autorisation, continue encore aujourd’hui, malgré les nombreuses mises en demeures de l’Inspection des Installations Classées. En 2021, un de ses rapports notait que plus de 6 000 m² de terrain étaient consacrés à cette activité.

Et lorsque l’activité de fabrication de béton de l’entreprise a réellement commencé en 2009, les choses ne se sont pas vraiment améliorées. Les centrales à béton ajoutées au fil des ans l’ont été sans qu’aucun permis de construire ne soit délivré par la municipalité. L’ensemble des centrales à béton de l’entreprise est donc illégalement installé, mais la mairie de Décines-Charpieu ne semble guère s’en préoccuper. Par ailleurs, l’entreprise n’a eu de cesse de commettre des infractions au droit de l’environnement et au droit relatif aux ICPE. Forage illégal et non déclaré dans la zone de protection rapprochée du captage d’eau potable, rejet des eaux usées à même le sol, absence de protection pour les stocks d’hydrocarbures, absence de cuve de protection de la nappe pour le nettoyage des camions et l’évacuation des huiles,… Depuis 2009 (année à partir de laquelle nous avons plus d’informations), l’entreprise a fait l’objet d’une dizaine de mises en demeure et de plusieurs amendes administratives pour ses infractions répétées au code de l’environnement. Et au-delà même du fait que l’entreprise traîne les pieds pendant des années avant de (parfois) se mettre en conformité avec les injonctions de la préfecture, sa stratégie pour gagner du temps est d’attaquer systématiquement toutes les mises en demeure au tribunal administratif. Après plusieurs procès perdus, peut-être serait-il temps d’opter pour l’option mise en conformité ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette entreprise est un scandale environnemental et humain qui dure depuis 29 ans !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il s’agit d’un enjeu majeur pour la protection de l’eau potable, celle des espaces naturels, celle du droit du travail et celle des riverain·es. Et pourtant, les pouvoirs publics ne prennent pas leurs responsabilités.

 

II

La situation présente, vous l’aurez compris, est désastreuse. Mais elle le serait peut-être moins si les pouvoirs publics avaient une véritable volonté d’agir. En effet, si la mairie luttait activement contre l’implantation de l’entreprise jusqu’en 2012 où elle écrivait encore que “la ville lutte depuis des années contre le développement de cette activité incompatible avec le caractère agricole et naturel de la zone” et où elle demande au préfet “d’engager rapidement une procédure contentieuse”, le nouvel exécutif qui la compose est très peu actif sur le sujet. Alerté à de nombreuses reprises par les riverain·es et les associations de protection de l’environnement, elle n’utilise ni le pouvoir de police dont elle est titulaire pour constater les infractions, ni sa capacité d’ester en justice pour faire fermer une entreprise qui manifestement n’a rien à faire sur son territoire. De la même manière, la Préfecture du Rhône par le biais de ses inspecteurs DREAL qui constatent pourtant depuis 1995 les manquements de l’entreprise au droit, n’agit pas en conséquence. Là où certain·es accusent les pouvoirs publics de laxisme contre les délinquant·es, qu’en est-il des délinquant·es environnementaux ? Alors que le Préfet aurait pu faire fermer le site à de nombreuses reprises suite à l’irrespect des mises en demeure par l’exploitant, il a choisi de lui offrir du temps supplémentaire.

Enfin, et parce que le tableau était trop monotone, cette affaire contient aussi sa part d’horreur. En 2021, un employé de 52 ans meurt sur le site, enseveli dans une centrale à béton qu’il était en train de construire, sans que celle-ci dispose d’un permis de construire. L’ouvrier ne semblait avoir ni équipements de protection individuelle, ni dispositif d’assurage, alors qu’il travaillait en hauteur. La famille a porté plainte et l’audience aura lieu en Décembre 2022. Cet évènement est arrivé dans un contexte où de nombreuses infractions au droit du travail étaient soupçonnées par nos militant·es qui ont saisi à plusieurs reprises l’Inspection du Travail sans retour de sa part. Il a malheureusement fallu qu’un drame survienne pour avoir une réponse des pouvoirs publics, qui ne porte pour l’instant que sur le cas concret de cet ouvrier.

Mais les ouvrier·es travaillant sur place ne sont pas les seul·es à subir les mauvaises pratiques de Béton Lyonnais. En récidive aux alertes et à la pétition lancées par les riverain·es, l’exploitant a répondu par des actions de vengeance et par des actions judiciaires. Il a par exemple mis en place, peu de temps après les premières communications des riverain·es, des morceaux de béton obstruant leurs fenêtres, parfois à tel point qu’ils empêchent toute la lumière d’entrer dans l’habitation. Lorsqu’une des riveraines filmait la construction des centrales non déclarées, l’exploitant l’a menacée avec un marteau piqueur monté sur une pelleteuse. Et sur le terrain juridique, les plaintes ridicules s’accumulent, comme cette plainte déposée (par l’exploitant d’une centrale à béton, rappelons-le) pour troubles du voisinage en arguant que la climatisation desdit·es riverain·es ferait trop de bruit alors même qu’elle n’a jamais fonctionné. Ou encore une plainte parce-que l’un de leurs murs dépasserait d’environ 3 cm sur son terrain alors que lui-même dépasse de plusieurs mètres sur le terrain des riverain·es à de multiples endroits. Bref, cinq procédures judiciaires de sa part sont actuellement en cours contre le voisinage, la plupart pour des raisons risibles.

C’est pour l’ensemble de ces raisons que Béton Lyonnais doit quitter le site qu’il exploite chemin de la Rize à Décines-Charpieu et procéder à sa remise en état. Il est inacceptable d’attendre une pollution avérée pour agir, alors qu’il est possible de protéger l’eau dès aujourd’hui. Délinquant multirécidiviste, sur le plan environnemental, social, de l’urbanisme et autres, il est intolérable qu’une situation comme celle-ci continue sans que les pouvoirs publics n’agissent concrètement pour empêcher la situation d’empirer. C’est la raison pour laquelle 3 procédures judiciaires sont actuellement lancées par les riverain·es et par le Parquet sur saisine de France Nature Environnement contre la société elle-même pour faire reconnaître ses torts, et contre les pouvoirs publics pour faire cesser leur inaction. Béton Lyonnais doit partir. Nous sommes résolu·es, et nous nous battrons jusqu’à avoir atteint cet objectif, nécessaire pour des raisons légales, mais surtout pour des raisons de protection du bien commun qu’est l’eau potable, des terrains agricoles, et du bien-être du voisinage.

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25 Septembre : Journée Mondiale d’action pour le Climat et la Justice Sociale

Ce Vendredi 25 Septembre, la jeunesse du monde entier se soulève pour, une fois de plus, combattre la crise climatique et sociale que connaissent nos sociétés. En France et à Lyon, notamment en raison de la situation sanitaire actuelle, il n’était pas possible et irresponsable d’organiser une mobilisation de masse. Cependant, nous ne pouvions rester inactif·ves.

Youth for Climate Lyon organise donc plusieurs actions sur la journée pour porter nos revendications sociales et climatiques et tenter, une fois de plus, de faire pencher la balance du bon côté.

Action antipublicité

Ce matin, avant même le levé du soleil, des militant·es de Youth for Climate Lyon sont allé remplacer le contenu des panneaux publicitaires JCDecaux qui envahissent nos rues depuis maintenant des années, occupant nos esprits sans que, jamais, les citoyen·nes aient été concerté·es sur leur mise en place.

447€

C’est la somme que vous avez payé en 2017 pour recevoir les messages publicitaires sexistes, conformistes, racistes,… provenant dans 80 % des cas des mêmes 0,0002 % de multinationales ultra-riches, sans aucun respect ni de votre liberté de réception, ni du traitement de vos données personnelles.

En effet, personne ne peut échapper aux panneaux publicitaires présents sur la voie publique. Pourtant, leur utilité reste encore à prouver : l’affichage publicitaire en ville génére à peine entre 0,1 % et 0,5 % d’un budget municipal chaque année. Et pourtant, ils n’ont fait que se multiplier et devenir de plus en plus agressifs. Alors qu’il y a 20 ans encore, les panneaux publicitaires se limitaient à l’affichage d’affiches en papier unique, ils se sont transformés en énorme panneaux défilants et lumineux. Déjà dans le métro et dans certaines villes de la Métropole de Lyon, des panneaux numériques exposant des messages publicitaires vidéos ont déjà fait leur apparition, et risquent encore d’être autorisés dans le reste de la Métropole. Ces panneaux numériques, en plus d’être des gouffres énergétiques (7 000KWH/an, soit la consommation d’un couple avec enfant) sont néfastes pour la santé et pour la biodiversité. Et nous ne pouvons ignorer l’effet de la publicité sur la surconsommation qu’elle entraîne, en créant des besoin et des envies qui n’auraient jamais existé autrement.

Alors, face aux 1 200 à 2 200 messages publicitaires que nous recevons par jour, nous nous devons de résister !

Sources

CleanWalk

Dès 14H, les activistes de Youth for Climate Lyon ont décidé de participer concrètement à l’amélioration de notre ville en menant une action accessible à tous·tes : une CleanWalk.

Pendant près de 2H, les activistes ont nettoyé de fond en comble les berges du Rhône afin de lutter contre la destruction de la biodiversité, dont les déchets sauvages sont responsables pour une grande partie. Il est à priori inutile de rappeler qu’un mégot jeté par tere pollue 500 litres d’eau, ou que les sacs plastiques jetés dans l’eau sont responsables de la mort de milliers d’animaux marins qui s’étouffent à l’intérieur, ou en ingère de grandes quantités.

Malgré une petite averse au début, l’action s’est bien passée et les activistes présent·es ont partagé leur bonne humeur avec les passant·es curieux·ses !

Action en soutien à la communauté Ouïghour

Enfin, pour finir la journée, nos militant·es se sont tourné·es vers un aspect plus social, qui ne peut être dissocié de l’écologie. Iels sont allé·es au centre commercial de la Part-Dieu afin de rajouter des étiquettes sur les vêtements de certaines marques. Dessus, l’on pouvait lire le message suivant :

Ce produit a été conçu par des esclaves Ouïghour·es.

Acheter, c’est être complice du génocide.

En effet, plus de 80 marques [1] (que vous pouvez retrouver dans la dernière slide du très bon post instagram de Youth for Climate Paris) emploient des ouïghours, asservis par le gouvernement chinois et obligé·es de travailler des heures par jour dans des conditions inhumaines.

Pour rappel, les Ouïghours sont une minorité musulmane vivant dans la région de Xinjiang, dans le Nord-Ouest de la Chine. Depuis le début du siècles, iels font l’objet d’une persécution à grande échelle sous couvert de “lutte contre le terrorisme et l’extrémisme”. En effet, suite aux “campagnes démographiques” du gouvernement chinois qui consistaient à dissoudre la population Ouïghour au milieu des autres (dans cette région, iels sont passé de 80% en 1949 à 40% aujourd’hui [2]), des tensions sont apparues entre les peuples et, selon la Chine, des attentats ont été commis.

Ces attentats ont donné l’occasion rêvée pour le gouvernement chinois de “régler le problème Ouïghour”, notamment par la mise en place de mesures bafouant complètement les droits humains. Iels sont constamment surveillé·es, y compris à l’intérieur de leurs foyers [3], iels n’ont pas la possibilité de pratiquer leur religion, iels n’ont plus le droit de se déplacer [4],…

À tel point que sur l’ensemble des arrestations faites en Chine en 2017, 21% proviennent à elles seules de la région de Xinjiang alors que seulement 1,8% de la population chinoise y réside [5]. Lorsqu’iels sont soupçonné·es d’être pratiquant·es ou ne respecte pas les règles, les Ouïghours sont envoyé·es dans des “camps de rééducation”, où on les oblige à apprendre le mandarin et à renier leur culture, où on les viole, où on les drogue,… En 2018, le budget alloué à la sécurité dans la région a augmenté de 90% [2], et on estime que 1,5 à 3 Millions de Ouïghours y ont été déportés [4] (sur une population totale de 11 Millions).

Par ailleurs, le gouvernement chinois montre très clairement une volonté d’exterminer ce peuple en stérilisant les femmes de force. [TW] “On m’a fait m’allonger et écarter les jambes, et on m’a introduit un stérilet” témoigne Qelbinur Sidik Beg [6], une ancienne enseignante Ouïghoure réfugiée en Europe. Dans le Xinjiang en 2019, 13 Millions d’euros ont été investis dans la prévention des grossesses et 80% des stérilets chinois y sont posés [7].

Nous ne pouvons rester inactif·ves face à ce qui, selon la défnition de l’ONU, s’apparente à un génocide ! Des marques, particulièrement dans l’industrie textile, exploitent encore des Ouïghoures et soutiennent ainsi le gouvernement chinois, et le gouvernement français reste coupablement silencieux !

Notes :

[ANTIPUB]

– Plaidoyer de l’association RAP (Résistance à l’Agression Publicitaire) : https://antipub.org/asso/manifeste-contre-le-systeme-publicitaire/

– Plaidoyer du collectif Plein La vue : https://pleinlavue.org/index.php/argumentaire/

– Étude « Big Corpo », par les Amis de la Terre France, Résistance à l’Agression Publicitaire et Communication Sans Frontières : https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/rapport-bigcorpo/

[OUÏGHOURS]

[1] Rapport « Uyghurs for Sale » par l’Australian Strategic Policy Institute : https://www.aspi.org.au/report/uyghurs-sale

[2] Le Monde : « Pékin persiste à pratiquer la désinformation sur la question Ouïghoure » par Vanessa Frangville : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/17/pekin-persiste-a-pratiquer-la-desinformation-sur-la-question-ouigoure_6052511_3232.html

[3] Le Monde : « Ces faux « cousins » chinois qui s’imposent dans les familles ouïghoures » : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/17/ces-faux-cousins-chinois-qui-s-imposent-dans-les-familles-ouigoures_6052513_3210.html

[4] FranceInfo : « L’article à lire sur la répression des Ouïghoures en Chine » : https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/l-article-a-lire-sur-la-repression-des-ouighours-en-chine_4030991.html

[5] Chinese Human Rights Defenders : « Criminal Arrests in Xinjiang Account for 21% of China’s Total in 2017 » : https://www.nchrd.org/2018/07/criminal-arrests-in-xinjiang-account-for-21-of-chinas-total-in-2017/

[6] Libération : « Ouïghours : «On m’a fait m’allonger et écarter les jambes, et on m’a introduit un stérilet» » : https://www.liberation.fr/planete/2020/07/20/on-m-a-fait-m-allonger-et-ecarter-les-jambes-et-on-m-a-introduit-un-sterilet_1794798

[7] Adrian Zenz à la Fondation Jamestown : « Sterilizations, IUDs, and Mandatory Birth Control: The CCP’s Campaign to Suppress Uyghur Birthrates in Xinjiang » : https://jamestown.org/press-releases/sterilizations-iuds-and-mandatory-birth-control-the-ccps-campaign-to-suppress-uyghur-birthrates-in-xinjiang/

Actions désobéissantes : les mesures de la CCC seront appliquées par les citoyen·nes

Alors qu’Emmanuel Macron s’exprimait hier sur les mesures de la Convention Citoyenne pour le Climat, Youth for Climate Lyon prévoit 2 actions de désobéissance civile en soutien à ses mesures et au processus démocratique qu’elle représente.

Puisque l’État fuit face à ses responsabilités…

Hier, Emmanuel Macron s’est exprimé sur les mesures de la Convention Citoyenne pour le Climat. Malgré ses engagements, ce ne sont pas 3 mais 7 propositions qui ont été écartées de son projet grâce à des “jokers” qui semblent se dédoubler[1].

En effet, en plus du refus d’inscrire l’urgence écologique dans le préambule de la Constitution, d’intégrer l’écocide dans le droit national, et d’abaisser la vitesse maximum autorisée sur les autoroutes à 110 km/h, la suppression des vols intérieurs possédant une alternative terrestre en moins de 4H n’est pas non plus retenue, l’obligation de rénovation globale des logements d’ici 2024 non plus obligée, mais incitée, le CETA ne sera pas renégocié et les grandes entreprises ne participeront pas au financement de la transition écologique dont elles sont la cause à hauteur de seulement 4% de leurs dividendes.

Il n’est juste plus possible aujourd’hui de rejeter la faute sur les autres comme l’État l’a déjà fait dans sa réponse à l’Affaire du Siècle. En effet, dans cette réponse, il se dédouane de ses responsabilités en justifiant son inaction par le fait que la France ne représenterais “que 1% des émisions de GES de la planète”[2]. Il tente aussi d’échapper à ses responsabilités lorsqu’il propose de faire rentrer la notion d’écocide dans le droit international, alors qu’il est parfaitement conscient qu’il ne sera jamais possible de convaincre la communauté internationale sur ce sujet.

Il n’est plus non plus possible de continuer à protéger les grandes entreprises et les plus riches. En effet, la taxation sur les dividendes du pourcentage pourtant peu élevé de 4% pour les entreprises en reversant plus de 10 millions était une mesure permettant non seulement le financement de la transition écologique préconisée, par les citoyen·nes, mais aussi une mesure de justice sociale, permettant une certaine redistribution des richesses. Le CETA, quant à lui ne présente aucun intérêt pour les citoyen·nes, et a déjà été jugé néfaste pour l’environnement par une étude européenne dès 2011[3]. Il a été aussi profondément rejeté par toutes les ONGs environnementales, mais “sera évalué et rejeté si il se présente néfaste pour l’environnement”.

En plus de cette utilisation excessive de ses “jokers”, Emmanuel Macron tente de décrédibiliser le principe de la décroissance en s’appuyant sur des arguments stupides et bancals. Lorsque l’on parle de décroissance, personne n’entend l’arrêt total de la production, mais bien la réduction de celle-ci. En effet, nous savons pertinemment aujourd’hui que nous ne pourrons pas continuer à vivre selon notre mode de vie actuel, faute de ressources suffisantes sur notre planète. Il nous faut donc baisser considérablement notre consommation et notre production.

Par ailleurs, Emmanuel Macron a aussi voulu déresponsabiliser les entreprises en faisant valoir l’argument que les émissions de GES n’ont baissé que de 8% pendant le confinement. Le confinement nous aurait-il fait découvrir que les citoyen·nes cloitré·es chez eux·lles sont responsables de 92% des émissions de GES parce qu’iels mangent trop de viande ? Malheureusement pour lui, selon une étude de Carbon 4 parue en Juin 2019[4], nous savons déjà que même un·e citoyen·ne “héroïque” ne pourrait réduire que de 25% son empreinte carbone, le reste étant attribué aux entreprises et à l’État…

… Youth for Climate Lyon met en place les mesures démocratiques de la CCC

          Action Pancartes à Lyon le 21 Juin 2020

C’est pourquoi, face au déni et à l’incitation à l’inaction d’Emmanuel Macron, Youth for Climate Lyon soutien activement la Convention Citoyenne pour le Climat. En effet, après l’action pancartes qui avait eu lieu le 21 Juin sur la Place des Terreaux, et lors de laquelle les jeunes avaient exprimés leurs souhaits quand à la société à venir, le collectif prévoit deux actions de désobéissance civile.

La première, le Jeudi 2 Juillet, portera sur le thème de l’agriculture urbaine et de la résilience de nos territoires. En effet, conscient·es des enjeux actuels mis en exergue par la crise du coronavirus, la relocalisation des filières de production paraît indispensable à la limitation d’un transport polluant et inutile, mais aussi à la résilience de nos lieux de vie en cas d’imprévu.

La seconde, Samedi 4 Juillet, portera sur la thématique de la publicité. Invasive, consommatrice, inutile,… elle ne fait qu’inciter à la surconsommation et donc à la surproduction, et est imposée dans les lieux publics à l’encontre de la volonté des citoyen·nes[5].

Par ces actions, nous nous réapproprierons le territoire de notre ville et respecterons réellement les décisions démocratiques votées et prises par la Convention Citoyenne pour le Climat. Nous n’attendrons pas l’État pour être acteur·ices de la démocratie, nous la ferons vivre nous-même.

Cependant, nous réclamons :

  • la mise en place complète des mesures de la Convention Citoyenne pour le Climat, et le vote positif des parlementaires. Ces mesures devront être votées “sans filtre” comme s’y est engagé le gouvernement, il n’est donc pas question de passer de 4H à 2H30 la durée des trajets alternatifs interdisant les vols intérieurs.
  • Cette expérience démocratique étant globalement concluante, l’allocation d’un véritable pouvoir décisionnaire à des assemblées citoyennes, afin de faire entrer notre pays dans une démarche de démocratie beaucoup plus directe.
  • La reconnaissance par l’État de sa responsabilité en matière climatique et écologique.

Notes :

 [1] Discours d’Emmanuel Macron face aux membres de la Convention Citoyenne pour le Climat le 29 Juin 2020 : https://www.youtube.com/watch?v=m0F-uslFshA
[2] « Affaire du siècle » : l’Etat répond aux ONG qui l’attaquent pour « inaction climatique », Le Monde (27 Juin 2020) :https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/27/changement-climatique-l-etat-repond-aux-associations-de-l-affaire-du-siecle_6044362_3244.html
[3] Le CETA, un traité commercial, mais pas environnemental, Euractiv (Octobre 2016) : https://www.euractiv.fr/section/agriculture-de-precision/news/le-ceta-un-traite-commercial-mais-pas-environnemental/
Divers articles sur le site de la Fondation pour la Nature et l’Homme : http://www.fondation-nature-homme.org/recherche/CETA/
[4] Faire sa part  ? Pouvoir et responsabilité des individus, des entreprises et de l’État face à l’urgence climatique (Juin 2019) : http://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2019/06/Publication-Carbone-4-Faire-sa-part-pouvoir-responsabilite-climat.pdf
[5] Rapport Big Corpo, Résistance à l’Agression Publicitaire, Les Amis de la Terre France, Communication Sans Fontières : https://antipub.org/wp-content/uploads/2020/06/Rapport-Big-Corpo_Synth%C3%A8se_Mai2020.pdf

Contacts presse :

Élise MICHEL : 07 82 46 91 28
Marin BISSON : 06 51 12 62 66
Mail : presse@youthforclimatelyon.fr

 

Convention pour le Climat : YFC Lyon passe à l’action en soutien aux citoyen·nes

Youth for Climate Lyon soutient la Convention Citoyenne pour le Climat…

 Depuis octobre 2019, la Convention Citoyenne pour le Climat s’organise pour produire une série de mesures afin de répondre à une problématique simple : “réduire de 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale”. Cette assemblée, composée de 150 citoyen·nes français·es tiré·es au sort selon des principes de représentativité est un véritable exemple de démocratie directe.

Ces 19, 20, et 21 juin se tiendra la 7ème et dernière session plénière, pendant laquelle les 150 citoyen·nes amenderont et voteront les mesures finales qui seront envoyées au gouvernement et rendues publiques à son issue.

Dans ce contexte de crise sanitaire et économique, il est primordial de soutenir les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat pour que les aspects sociaux et écologiques ne soient pas oubliés dans le plan de reconstruction économique prévu par les autorités.

Au-delà des mesures, ce processus éminemment démocratique (dans lequel les citoyen·nes participent directement à la prise de décision) ne doit pas rester sans réponse. Pour nous, il ne s’agit pas d’une simple expérience, de l‘ordre de l’éphémère. Cette participation citoyenne se doit en effet d’être réitérée, écoutée, traduite en actes et pérénnisée. 

Pour garantir une véritable représentativité de tous·tes les français·es, la démocratie ne peut se limiter à la représentativitéLes citoyen·nes ne doivent être spectateur·ices de notre démocratie, iels doivent en être pleinement acteur·ices. Ainsi, nous exigeons que cette Convention soit reconduite, améliorée, et étendue à l’ensemble des décisions politiques.

…et mène des actions dans toute la ville

Dans toute la France, les groupes locaux de Youth for Climate France passeront à l’acte, d’abord en apportant leur soutien évident le jour même de la sortie des mesures, puis par des actions de désobéissance civile directement inspirées des mesures de la Convention Citoyenne pour le Climat.

À Lyon, le 21 Juin, nous recouvrirons une grande place Lyonnaise de pancartes sur lesquelles chacun·e pourra lire non seulement le désaccord de la jeunesse avec le système actuel, mais surtout sa vision du monde de demain, dans lequel démocratie et justice sociale seraient les maîtres mots. Dans lequel l’écologie ne serait plus un problème, mais une solution.

“Cessons d’être spectateur·ices de notre démocratie”. Notre slogan pour cette action résume notre message. Les citoyen·nes doivent être pleinements acteur·ices des prises de décisions qui les concernent afin que personne ne soit oublié·e, et que chacun·e ait conscience des problématiques des autres. Ainsi, l’intérêt général ne pourra que primer sur l’intérêt des multinationales et des plus riches qui mènent des politiques écocides et injustes socialement.

Puis, la semaine du 29 Juin au 5 Juillet, Youth for Climate Lyon et de nombreux autres groupes locaux en France mèneront des actions de désobéissance civile  afin de mettre en place directement les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat. Centrées sur les thèmes de la publicité et de l’agriculture et l’autosuffisance, la jeunesse reprendra possession du territoire de la Métropole et mettra en place elle-même les mesures de la Convention : les citoyen·nes sont prêt·es pour la transition de notre société, les propositions de la Convention en sont le meilleur indicateur. Nous n’attendrons pas l’aval du gouvernement et commencerons dès aujourd’hui à mettre en place ce qu’a préconisé la démocratie.

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Contacts presse :

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Marin BISSON : 06 51 12 62 66
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